Prenons la Une soutient pleinement la journaliste Julie Hainaut suite à la décision de la Cour d’appel de Lyon de relaxer le prévenu Sylvain C., qui comparaissait en appel pour cyber-harcèlement. L’association salue le courage et l’importance de la démarche de Julie Hainaut, qui a fait entendre sa voix et reconnaître ses droits auprès de la justice.
Commanditaire de l’article qui a valu sa campagne de cyber-harcèlement à la journaliste, Le Petit Bulletin ne s’est pas porté partie civile ni n’a soutenu Julie Hainaut. Prenons la Une enjoint les rédactions à se montrer plus solidaires de leurs journalistes exposé.e.s au cyber-harcèlement et à se saisir de cette problématique à chaque occasion qui leur est donnée (2/3 des femmes journalistes interrogées le Conseil de l’Europe en 2017 ont subi une forme de harcèlement, et 53% des journalistes répondants ont subi du cyber-harcèlement selon RSF).
L’association Prenons la Une enjoint les employeurs et les institutions à reconnaître le cyber-harcèlement comme un accident de travail en tant que tel (lire notre tribune de mai 2018 sur le sujet).
Prenons la Une renouvelle son soutien plein et entier à Julie Hainaut et travaille à ce que les médias soient mieux sensibilisés à cette question.