La publication de la tribune “Femmes à la Une”, en mars 2014, dans Libération, signée par plus de 800 journalistes, est l’acte fondateur du collectif Prenons la Une. Il est imaginé par les journalistes économiques Claire Alet et Léa Lejeune, à la suite du traitement médiatique sexiste de l’affaire dite « DSK » et peu après la grève des signatures des Echos.
Très vite, Prenons la Une demande à ce que des cours de sensibilisation aux stéréotypes de genre et pour l’égalité entre les femmes et les hommes soient inscrits dans les curriculum des écoles de journalisme.
À l’époque, nous réfléchissons déjà à l’instauration de quotas pour que plus de femmes expertes soient interviewées et qu’un jour nous puissions atteindre l’égalité sur les plateaux.
En 2016, Prenons la Une se mobilise sur le traitement médiatique des violences faites aux femmes. Le collectif organise une table ronde sur les violences faites aux femmes en présence de la ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, et publie un outil à l’usage des journalistes pour mieux traiter ce type de sujet. Vous pouvez le consulter ici.
En 2017, Prenons la Une se mobilise pour un débat sur l’écriture inclusive. Elle organise ensuite une table ronde sur le cyberharcèlement, accompagnée de la publication d’une tribune dans Le Monde.
Le 23 janvier 2018, Prenons la Une se constitue en association et devient donc une personne morale. Cela lui permet notamment « d’accompagner dans leurs démarches juridiques les femmes journalistes victimes d’agressions sexuelles ou de harcèlement dans les rédactions« .
En 2019, Prenons la Une publie dans Le Monde une tribune sur la Ligue du Lol coécrite avec l’AJL, et participe à l’enquête #EntenduALaRédac sur le sexisme et le harcèlement dans les rédactions.
L’association participe aussi à une table-ronde (à retrouver ici) sur le traitement médiatique de la PMA et l’invisibilisation des personnes LGBT.
Le 13 avril 2019, PLU organise les premiers Etats généraux des femmes journalistes à la Cité des sciences avec 350 personnes présentes. Lors de divers ateliers (sur les femmes pigistes, le fait d’être journaliste femme dans un milieu masculin, le racisme dans les rédactions, ou encore sur la façon de s’imposer et diriger une équipe), les femmes ont partagé leur vécu et élaboré des propositions concrètes.
Celles-ci ont été réunies dans des cahiers de doléances distribués au ministre de la Culture et aux directions des rédactions. Vous pouvez regarder les plénières ici.
En 2020, PLU lance une formation sur le cyberharcèlement des femmes journalistes avec l’association Nothing2Hide.
L’association est auditionnée dans le cadre du rapport de la députée Céline Calvez sur le traitement médiatique réservé aux femmes pendant la crise sanitaire.
Le 7 juillet, Prenons la Une publie dans Télérama, une tribune sur le racisme en rédaction et les enjeux déontologiques que pose le manque d’inclusivité : « Le faible nombre de personnes racisées dans les rédactions nuit à notre mission d’information”
🏆 Le 1er octobre 2020, Prenons la Une reçoit le Grand prix des Assises du Journalisme de Tours pour son action en faveur de la parité dans les médias et de l’égalité dans les rédactions.